Saint Père et les Fontaines Salées |
L'ancienne église, dont il ne reste que quelques ruines, était
dédiée à Saint Pierre-aux-Liens (le premier pape,
c'est à dire le Saint Père) donnant ainsi son nom au village.
L'église
actuelle
consacrée à Notre Dame a été édifiée
du XIIIème au XVème siècle dans
le style gothique. Le clocher, haut de plus de cinquante mètres date,
pour sa part, du XIIIème siècle. Le vaste porche
fut restauré par Viollet-le-Duc. Il est surmonté d'un pignon
richement sculpté. L'ensemble formé par la façade et
le porche constitue, en fait, une immense représentation du Jugement
Dernier, témoignant du caractère essentiellement funéraire
de l'édifice. A proximité, l'ancien presbytère accueille
le musée archéologique où sont regroupés divers
objets provenant du site des Fontaines Salées.
A
moins de deux kilomètres du village, sur la route qui vous conduit
à Lormes, un chemin sur la gauche permet d'atteindre un site archéologique
du plus grand intérêt. Commencées en 1934 par le professeur
René Louis, des fouilles ont mis à jour à la fois un
sanctuaire gaulois et des thermes gallo-romains dont les origines sont liées
à la présence de sources d'eau minérale fortement salée.
Dix neuf captages constitués de troncs de chênes évidés
au feu remontent à l'époque néolithique, selon la datation
au Carbone 14. Au cours des siècles cette eau a été utilisée
pour récupérer le sel mais aussi pour sa valeur médicale
(rhumatismes et dermatoses).
La visite permet de découvrir un sanctuaire circulaire d'origine celtique, les thermes des hommes et ceux des femmes (dont le plancher suspendu est intégralement conservé), ainsi que les captages. Au fond de l'un de ceux-ci, on peut observer la remontée de bulles de gaz constitué, entre autres, d'azote et d'hélium, faisant de cette source la plus riche d'Europe en hélium. Un peu plus loin, une pompe manuelle permet d'ailleurs de "déguster" cette eau au goût étrange.
Pont de Pierre-Perthuis
A
deux kilomètres du chemin des Fontaines Salées en direction
de Lormes vous atteindrez le village de Pierre-Perthuis. Ne comprenant qu'une
centaine d'habitants il doit son nom à la Pierre Percée,
rocher se trouvant sur le territoire de la commune. En contre-bas du pont
moderne qui surplombe la Cure de 35 m se cache le petit pont de Ternos
attribué à Vauban mais datant vraisemblablement de 1770. Son
style en arc surbaissé l'a fait surnommer à tort "pont
romain". Situé dans un cadre particulièrement pittoresque
il a été utilisé par le cinéma en particulier
pour une scène de
La
Grande Vadrouille
de Gérard Oury.
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